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Blog - Page 51

  • Techniques de la police et de l armee.

    Cette réponse ne va pas bien se passer avec certaines personnes.


    Le fait est que les techniques d’ouverture de brèches que les armées modernes utilisent (et que nous avons vu ad nauseam sur YouTube) sont essentiellement des techniques de police et non des tactiques militaires.

    Ils ne travaillent que dans des missions de stabilisation et de maintien de la paix, pas dans des guerres urbaines.

    Vous ne pouvez entrer dans une maison de cette façon (dans une ligne, un gars après l’autre) quand vous vous attendez à un seul tireur là-bas, ou peut-être un contrebandier ou un groupe de criminels avec des armes.

    Vous avez assez de puissance de feu pour les tuer ou les arrêter, surtout si vous utilisez l’élément de surprise (par exemple, avec un raid à l’aube). Votre seule préparation est un gaz lacrymogène ou une grenade paralysante que vous avez jeté à l’intérieur avant d’entrer.

    Ce sont des tactiques policières du SWAT. Vous ne voulez pas tuer un civil.

    Pendant une guerre, cependant, lorsque vous combattez dans une zone urbaine, vous ne procéderez pas comme cela. De préférence, vous avez de l’artillerie lourde ou des chars à vos côtés qui prennent le bâtiment complet où votre ennemi est positionné vers le bas.

    Si vous ne le faites pas, l’ennemi ne vous laissera même pas approcher de leur position. Tu seras mort bien avant que certains de tes potes puissent défoncer la porte.

    Et, si pour une raison quelconque vous devez aller dans un bâtiment intact, vous passez par les fenêtres, grimpez sur le toit pour entrer de là, ou soufflez un grand trou dans le mur arrière.

    De préférence, vous faites toutes ces choses en même temps pendant que vos mitrailleurs vous fournissent un enfer de beaucoup de tirs suppressifs. En plus de cela, vous allez utiliser des grenades à main, beaucoup d’entre eux. Pourtant, soyez prêt à perdre certains de vos copains.

    C’est la différence entre la guerre et le maintien de la paix.

  • Les sovietiques et les tanks Shermans.

    Oh oui oui, les Soviétiques aimaient beaucoup les chars Sherman. Deux raisons :


    Durabilité du moteur : Les moteurs Sherman ont été conçus pour fonctionner pendant 1 an (soit environ 2000 km) alors que les moteurs T-34 ont été construits pour durer seulement 6 mois (soit environ 1000 km). Cette caractéristique rendait les chars Sherman particulièrement adaptés à l’école d’entraînement où les chars étaient conduits jour après jour, nuit après nuit par des recrues brutes.
    Confort de l’équipage : L’intérieur des citernes Sherman a assuré le confort de l’équipage pendant de longues périodes. Entre-temps, avec le T-34, peu d’efforts ont été faits pour le confort de l’équipage. Il suffit de regarder les 2 chars, côte à côte : Le Sherman était plus grand, plus haut et avait plus de place pour son équipage; le T-34 était terriblement exigu.

    En passant, la première unité soviétique à entrer à Berlin était le 1er Corps mécanisé, qui faisait partie de la 2e Armée de chars de la Garde, le 1er Front biélorusse de Joukov. Il s’avère que le 1er Corps mécanisé était entièrement équipé de Shermans. Donc, en substance, les chars américains ont atteint Berlin avant les chars soviétiques ! Aïe!

  • Des Français dans l'armee allemande.

    Le jour de la reddition inconditionnelle du Troisième Reich, le 8 mai 1945, près de la station balnéaire bavaroise de Bad Reichenhall, sur ordre du commandant de la Deuxième Division Blindée de la France combattante, le général Leclerc, 12 soldats furent abattus. Ils étaient tous des citoyens français. 11 de la division française SS Charlemagne et un (Paul Briffaut) de la Légion des Contre-Bolcheviks français (LVF), ou 638th French Infantry Regiment (le nom allemand de l’unité).


    Dans le sud de la Bavière, ces personnes ont été soignées dans un hôpital jusqu’à ce que, au début de mai 1945, elles soient capturées par les Américains. Les malades de l’hôpital, ainsi que d’autres prisonniers de guerre, furent placés dans un camp temporaire, dans les casernes des fusiliers alpins. Puis la ville, avec ce camp temporaire, fut transférée à l’unité militaire française du général Leclerc.

    Que faisaient les Français dans les rangs de la Wehrmacht et des SS ? Le recrutement dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme commença en France au début du mois d’août 1941. Elle s’est tenue officiellement, avec le consentement du gouvernement ami des Allemands du maréchal Philippe Petain. Dans cette légion, au moment de son expédition sur le front de l’Est (novembre 1941), il y avait 2,5 mille personnes. Il a été inclus dans la Wehrmacht comme le 638ème régiment d’infanterie, et au total environ 7 mille Français y sont passés pendant la guerre. À la fin de novembre 1944, la Légion des volontaires français est dissoute et ses soldats survivants rejoignent la Waffen SS Charlemagne Division. Le début de cette unité militaire SS française a été posé en mars 1943. Le recrutement de volontaires français dans les rangs de la Waffen SS a également été effectué ouvertement, avec la permission et même avec l’aide du gouvernement actuel de Petain.


    Soldats de la division SS Charlemagne près de Moscou

    Au début, c’était un régiment, puis une brigade, qui à l’été 1944 a été nommé "Charlemagne". Le 10 février 1945, elle devient la "33rd Waffen SS Grenadier Division" Charlemagne ". Les soldats français de la Wehrmacht et de la Waffen-SS portaient un uniforme de campagne ordinaire, mais avec leurs propres insignes. En particulier, avec un chevron en forme de tricolore national français (sur l’épaule gauche des SS, à droite des soldats de la Wehrmacht). La légion et le Charlemagne ont combattu sous le commandement d’officiers français et sous les drapeaux nationaux français.

    Pourquoi les Français ont-ils tiré sur leurs compatriotes ? La raison du massacre des prisonniers de guerre était absurde et plutôt stupide. Le « vaillant » général Philippe Leclerc, appuyé sur une canne, marcha le long d’une ligne de « soldats d’Hitler » français qui étaient encore très jeunes, les examina et demanda soudain à l’un des prisonniers : « Pourquoi avez-vous mis l’uniforme allemand ? » Celui-ci n’entra pas dans sa poche pour un mot, et sa réponse au général se révéla assez impudente : "Pourquoi avez-vous porté l’uniforme américain?" .