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  • Parler une langue.

    OK, celui-là, je vais te le tirer directement de ma propre vie. Si vous envisagez de vivre, de travailler et de vous amuser dans cette ville glorieuse, assurez-vous de commencer à penser à des moyens d’apprendre la langue et je vous expliquerai pourquoi.

    J’ai grandi entre les îles de Montréal et de Laval, et j’ai déménagé au Canada à l’âge de 6 ans. En tant qu’immigrant, je me suis installé avec ma famille juste avant les années 90, lorsque l’URSS s’effondrait.

    Donc maintenant que je t’ai donné mes antécédents, je ne peux pas cacher le fait que la chance m’a littéralement collé comme un éclair. Je suis allé à l’école française et j’ai commencé à apprendre la langue de l’élémentaire jusqu’au collège privé.

    Tout au long de ce voyage, je me suis fait de nombreux amis, des Canadiens d’origine coloniale, mais aussi des Canadiens autochtones (Premières Nations) et, bien sûr, de n’importe quelle autre nationalité.

    Ce que j’essaie de dire, c’est que l’identité multiethnique de Montréal est là pour toujours et que vous allez manquer beaucoup de conversations amusantes, d’expériences de vie, de pratiques d’échange culturel et bien d’autres choses si vous décidez de vous en tenir strictement à l’anglais.

    La réponse courte serait OUI, vous pouvez vivre en MTL en ne parlant que l’anglais. Mais vous feriez mieux d’être prêt (malheureusement) à faire face à des situations qui peuvent vous laisser vous sentir salé. Cette bagarre linguistique sans fin entre le français et l’anglais dure depuis la Renaissance.

    Je peux presque vous garantir que vous allez entrer en contact avec des cas où un caissier qui travaille dans une petite boutique, par exemple, insistera pour vous servir uniquement en français, sauf que vous ne répondrez que dans cette langue également. Permettez-moi d’aller plus loin que cette lol, il y a de nombreux séparatistes (Québécois principalement) qui vous donneront du fil à retordre. Pour rien.

    En fin de compte, le français deviendra inévitable dans votre vie quotidienne. J’aimerais pouvoir vous permettre de ressentir ce grand pouvoir que j’ai dans le fait de parler franglais ou frenglish, un style salade de mélange de ces 2 langues dans votre discours. On peut littéralement commencer une phrase en anglais, après avoir terminé ce qui reste après la virgule en français.

    Sans parler des blagues à l’intérieur, des références culturelles, des dictons, des proverbes et tout ce qui s’y trouve.

    Pour résumer, je vous suggère d’apprendre la langue à votre rythme sans vouloir devenir écrivain un jour. Juste assez pour que vous puissiez comprendre ce qui se dit autour de vous. Et éviter les moments gênants de temps en temps.

  • Marianne une femme est la France.

    Je suis souvent frappé par la façon dont certains ont du mal à comprendre la culture française parce qu’ils la regardent comme si elle était un patriarcat. Quand c’est une culture très féminine-maternelle!

    Cette facette change beaucoup les choses en termes de valeurs. Ils croient en l’interdépendance, ils valorisent les femmes - pas dans la manière fausse inventée que vous trouvez aux États-Unis, mais dans leur manière naturelle d’être. Les hommes valorisent la sagesse de leurs femmes. Tout ce qui est sensuel, terrestre, intuitif, implicite est valorisé sur ce qui est mental, logique et explicite.

    Collectivisme - la force de beaucoup, est considérée préférable et plus juste que la force d’un, de l’individualité. Tandis qu’une culture masculine enseignera à leurs enfants : « Ne soyez pas comme des moutons en suivant la foule ! Écoutez-vous et vous ne tomberez pas dans un comportement immoral de mentalité de troupeau et de contagion émotionnelle! »

    Ils disent à leurs enfants : « Regardez vos collègues, faites partie du groupe. Ne vous écoutez pas - vous tomberez dans les pulsions immorales de l’ego! »

    Le gouvernement est considéré comme le serviteur du peuple,et est  là pour subvenir aux besoins des plus faibles (enfants, femmes…). C’est exactement ce que les Américains qualifieront d'« État nourricier », affirmant qu’ils ne veulent pas payer pour les paresseux. En France, ils pensent que tout le monde est faible à un moment de sa vie, je vais peut-être payer pour celui-là maintenant, et ils vont payer pour moi quand je serai dans un état faible à un autre moment.

    Dans chaque bureau des maires il y a une statue du symbole national de la république française, une personnification de la liberté et de la raison - la Marianne. Une femme.

    Parmi nos symboles américains, combien de nos ancêtres étaient des femmes ? Le seul symbole féminin que nous avons est celui que les Français nous ont donné et il se trouve à New York.

    Les hommes trouvent essentiellement leur valeur dans la façon dont ils font sentir les femmes, plutôt que la reconnaissance qu’ils obtiennent (habituellement d’autres hommes) dans leur carrière. Cela est fréquent dans les cultures latines de l’Italie, de la France et de l’Espagne - source du stéréotype d’« amoureux latins ». apprenant que, cela a fait ressortir le contraste pour moi, que c’est le contraire aux États-Unis - les femmes trouvent leur valeur plus souvent dans la façon dont elles font sentir aux hommes, ce qui répond aux Français qui demandent pourquoi les Américaines essaient de s’habiller si sexy…

    La vie familiale est plus valorisée que la vie professionnelle, et c’est là que la femme est toujours la patronne.

    Tout ce qui est valorisé dans la culture française est de l’énergie Yin, le féminin. Les attitudes des gens peuvent être largement comprises si ce facteur est reconnu.

  • La langue française et espagnole.

    Honnêtement, les deux langues ont leurs difficultés, mais elles ne sont pas dans les mêmes ministères.

    Le lexique est plus semblable en français, mais l’orthographe est plus difficile parce qu’elle est plus étymologique que phonétique. Le français a quelques sons qui sont difficiles en anglais, surtout difficiles à discriminer.

    Cependant la conjugaison en espagnol est un peu plus difficile parce que les temps les plus communs sont plus irréguliers et ils utilisent plus les temps de l’humeur subjonctive, quelque chose qui est exotique à l’anglais. Il a des verbes affectifs dans lesquels la phrase ne commence pas avec le sujet. Il y a aussi des sons qui sont difficiles, comme le RR.

    L’espagnol a deux verbes à être, mais le français a deux auxiliaires, donc c’est une difficulté un peu équivalente.