Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Echanges commerciaux

Une partie est un jeu à somme nulle. Si un pays a un déficit et l’autre un excédent, c’est un transfert de richesse du pays déficitaire au pays excédentaire. Il en va de même pour les sociétés ou les particuliers qui font des profits ou des pertes. Pensons au commerce des actions, par exemple.

Cependant, la composante la plus intéressante est la croissance économique. Si deux pays dont le commerce est équilibré négocient un accord de libre-échange, cela augmente le volume des échanges dans les deux sens, ce qui permet à plupart de   leur micro-entreprise d’investir dans un marché en expansion. L’augmentation du volume attire l’investissement, ce qui entraîne à son tour la modernisation et l’efficacité pour améliorer la productivité, qui est la base de la croissance économique. Il permet également à chaque pays de jouer ses forces par la spécialisation. Tout le monde en profite, sauf peut-être l’environnement qui doit supporter des quantités toujours plus importantes de choses transportées dans le monde entier.

Cependant, supposons qu’un pays ait un déficit croissant, tout comme les États-Unis et le Royaume-Uni. Un accord de libre-échange continuera d’accroître le volume des échanges dans les deux sens d’environ le même pourcentage (en supposant un accord équilibré), mais cela signifie également que le déficit augmente de ce pourcentage. Ainsi, le pays déficitaire perd plus au profit des importations qu’il ne gagne à partir des exportations, ce qui le laisse avec un marché globalement en contraction. Ce sont donc des micro-entreprise qui n’investissent pas, des emplois sont perdus et la croissance stagne.

Ce qui importe, c’est le taux de variation de la balance commerciale. Vous pouvez avoir un déficit, mais si celui-ci diminue ou si votre excédent augmente, vos entreprises verront un marché intérieur et un marché d’exportation se développer, et vice versa. Il se peut que seuls les tarifs douaniers puissent y arriver. Le libre-échange n’est donc pas une panacée. Il faut avoir les bonnes conditions.

Les commentaires sont fermés.